I'm not alone. ~ Emma

NOM › Fier nom de famille. Celui de mon père, puis de mon grand-père… Ainsi de suite. Sprouse. Que l’on va prononcer « Spr-HOUSE », oui, comme le mot maison, en anglais. Sprouse.  PRÉNOM(S) › Emma. Doux, simple, court. Ma mère voulait Emily. Mon père, lui, voulait un garçon. Thomas. Je me nomme donc Emma. Contraction des deux noms. Sympa, comme histoire, non? ÂGE › Je n’ai même pas la majorité! Je sais, c’est limite chiant. 20 ans et des poussières. Encore quelques mois et je vais pouvoir sortir! Wouhouh! DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Je suis née ici. Enfin, c’est ce que ma mère m’a dit. Je ne suis pas très intéressée sur ce sujet, malheureusement. Cependant, je suis née un 1er juin. Belle chaleur et air clim’ à profusion pour ma pauvre maman. NATIONALITÉ & ORIGINES › Selon les dires de mon grand-père, nous sommes irlandais. Ou un truc du genre. Ça serait la raison de ma longue chevelure rousse. Comme celle de ma belle grand-mère. Dieu ait son âme.MÉTIER/ÉTUDES ($) › J’étudie actuellement en éducation spécialisée au niveau des troubles de comportement. Je gagne aussi ma vie en étant aidante naturelle chez Monsieur West. La petite Lolita est si adorable, que je n’ai pu m’empêcher de prendre le job! STATUT CIVIL › Libre comme l’air? Vous pouvez y croire? Je viens de me faire larguer par mon copain du lycée, parce que j’ai refusé de coucher avec lui et son meilleur pote. Les mecs de nos jours. STATUT FAMILIAL › Y’a maman. Cette femme, c’est mon modèle. Si douce et adorable, elle ne ferait pas mal à une mouche. Y’a papa. Poigne de fer, le genre d’homme qui se tient droit, te lance des regards qui pourraient tuer, mais qui est si sensible qu’il pleure en voyant des bébés chats. Puis y’a Grand-père. Je l’aime. Il est tout ratatiné, mais c’est mon grand-papouche. TRAITS DE CARACTÈRE › Je suis une boule d’énergie. J’apporte le soleil partout où je passe. Je suis le type de personne qui est douce et attachante. Personne ne me résiste… Parfois, je peux passer pour une gamine, avec mon énergie débordante, ma façon d’agir. Je n’ai pas de limite à ce que l’on peut m’imposer. Je vie et c’est tout. GROUPE › Fire Starter

Meneuse de claque au lycée, la plus délurée de la bande ◘ Croit au grand amour ◘ Possède une collection de toutou ◘ Vit avec ses parents, ainsi que son grand-père qui raconte encore une fois de plus la guerre ◘ Étudie en adaptation scolaire pour les personnes atteintes d’austime et de problème de comportement ◘ Ne boit pas, ne fume pas et ne se drogue pas ◘ Se dit féministe ◘ A le cœur plus gros que l’on pourrait le penser. Donne sans compter ◘ Adore la vie ◘ Ne tient rarement en place, alors aller au ciné, c’est non ◘ A une âme d’enfant ◘ Est rarement sérieuse ◘ Croit que rien n’arrive pour rien ◘ Possède une vieille bagnole qu’elle répare avec son père ◘ A un frère plus vieux qu’elle, qui est dans les marines. Donc qu’elle ne voit pas ◘ A été nommée Miss Potin au lycée. À force de ce tenir avec un peu tout le monde, tu laisses ta trace ◘ Est allergique aux noix et au chocolat ◘ Déteste les roses, préfère les marguerites ◘ Porte rarement des pantalons, elle adore les jupes ◘ A un look particulier ◘ Sa tignasse rousse est naturelle. Elle ne la changerait pour rien au monde ◘ Est née avec un souffle au cœur. La mort l’a guetté pendant un bon moment, mais à déjouer tous les pronostics ◘ Compte bien avoir une grande famille un jour ◘ A un caniche miniature, que son ex petit ami lui a donner. Malgré leur rupture, elle est incapable de s’en débarrasser.


Je suis nerveuse. J’ai les mains moites. Tenant le volant d’une main, je viens essuyer ma main libre sur le siège passager, avant de reprendre le volant. Je soupire puis je m’arrête devant cette petite maison, si agréable à regarder. Je prends une grande respiration et je coupe le contact, avant de sortir de l’habitacle. Je m’avance doucement dans l’allée puis je pose mon doigt sur la sonnette. J’appuie fort, un peu trop fort. Je suis tellement nerveuse que je dois trembler de tout mon être. La porte s’ouvre, lui faisant place. Mon cœur manque un bon. Il est beau. Trop beau pour être le père célibataire que je m’imaginais. «Bonjour Monsieur West! Je me nomme Emma, j’ai vu votre annonce, on s’est parler au téléphone. Pour la petite… Oh tiens, j’imagine que c’est elle! » Je parle rapidement et vite. Je dois l’étourdir. Une magnifique petite fille venait de faire son apparition, collée contre la jambe de son père. Je me penchais un peu et lui sourit. « Ce que tu es belle, toi! Tu veux que l’on soit amies? » Elle ne me réponds pas, mais me pointe du doigt. J’hausse les épaules avant de comprendre. Je glisse doucement ma main vers l’attache de mon collier et je l’ouvre. Me mettant à sa hauteur, sourire aux lèvres, je lui tends doucement le collier. « C’est ça que tu veux? » Toujours aucune réponse. Elle ne fait que tendre la main. Je laisse le collier glisser entre mes doigts et lui sourit, tout en me redressant. Je repousse une mèche de cheveux derrière mon oreille. « Votre fille est adorable… » Je le regarde. Il est silencieux. Il finit par s’écarter pour me laisser entrer et je le suis docilement jusqu’à la salle à manger. Il prend place au bout de la table et je fais la même chose. «T’as l’habitude avec les enfants? » J’hoche la tête et je souris, sortant de mon sac, mon CV, ainsi qu’une lettre de recommandation. Je me lève et vient le lui donner, restant debout près de lui. « Je suis étudiante en éducation spécialisée. Je devais avoir mon diplôme sous peu. J’ai aussi participé à plusieurs stages dans des écoles, ainsi que dans des crèches spécialisées. J’adore les enfants! Un jour j’aimerais avoir une famille! Deux… Peut-être trois enfants. Bref, je ne suis pas venue pour parler de mon futur, non? » J’haussais les épaules, encore, amusée puis je retournais vers ma chaise, lorsque l’on entendit un gros boum, suivit de pleure d’enfant. Rapidement, nous nous dirigerions vers le bruit. Lolita, assise par terre, elle pleurait à chaudes larmes. Je mordis ma lèvre, laissant son père la prendre pour essayer de la calmer. Ce qui me surprit le plus, fut de la voir tendre les bras vers moi. Sans demander quoique ce soit, je la pris, me posant par terre, berçant son petit corps frêle, alors que je caressais sa chevelure. Je levais les yeux vers Monsieur West, qui m’invitait à repasser à la cuisine. Essayant de me défaire de la petite, je sentis ses bras se resserrer. « Tout doux ma jolie, vient… On va aller dessiner, tu veux? » Elle bougeait à peine. Je pris cela pour un oui. Me redressant, je reprenais le chemin de la salle à manger et me posait au bout de la table avant de sortir de mon sac, un cahier à dessin et des crayons. « Vous trainez toujours un cahier avec vous? » Je relevais la tête, alors que Lolita avait commencé à dessiner, puis je souris, caressant le dos de la petite. « Ma mère est dessinatrice de dessins animés. J’ai toujours baigné dans cet environnement… Du coup, j’ai développé les mêmes goûts et talents qu’elle… Mais ne demander à pas à mon père de tenir un crayon. Il ne serait pas quoi en faire. » Je lâchais un petit rire cristallin puis je posais mon regard dans le sien. Après un moment, je baissais la tête, murmurant à la petite que son dessin était joli. « Ils sont encore ensemble? » Je souris doucement, fixant le vide. « On est une famille très unie… Ils m’ont toujours apprit à aimer mon prochain… Mes parents sont des modèles. Je les aime et j’ose espérer qu’un jour, je vais aimer, comme ils s’aiment… Comme mon grand-père à aimer ma grand-mère… » Il hoche la tête puis il sourit faiblement. « Je vais regarder tout ça. Et vous rappelez… » Je souris faiblement à mon tour, embrassant la petite sur la tête puis je retirais la page qu’elle dessinait pour la lui laisser, ainsi que le crayon que je lui avais prêter. « Je suis certaine que papa va l’accrocher! » Je la soulève doucement, la reposant sur la chaise et je mets mon sac sur mon épaule. Je serre doucement la main du paternel avant de retourner derrière le volant de ma voiture. Merde. J’ai merder.


RING! RING! « OUI JE SUIS DEBOUT!!! » Je frotte mes yeux, ne comprenant pas trop ce qui arrive. Rapide coup d’œil. 23h30, je dois dormir depuis un bon moment déjà. RING! RING! Je sursaute puis attrape mon portable. « Hum? » J’entends les pleures d’un enfant à l’arrière. « Emma? Désolé de vous dérangez… Vous pouvez commencer quand? » Je me tirais du lit, attrapant mon sac, prête à partir, lorsque je croisais une glace. J’étais en pyjama. Je regardais rapidement autour de moi, attrapait une robe, que j’enfilerais en même temps de conduire s’il le faut. « 15 minutes et je suis là. » Je raccrochais en entendant son soupir de soulagement. Pendant que je descendais les escaliers, je retirais le t-shirt qui me servait de pyjama, me glissant dans ma robe fleurit. J’attrapais ma veste et je pris la direction de sa demeure. C’était plus fort que moi. Mon cœur me disait d’y aller, qu’il avait besoin de moi, que Loli avait besoin de moi! Une fois garé, je courais vers la porte d’entrée. Il devait m’attendre, car je n’eus même pas le temps de frapper qu’il ouvrait la porte et que je recevais une petite boule d’amour dans mes bras. Elle me serrait si fort… Les bras d’un enfant peuvent faire si mal, mais cette sensation d’amour et d’attachement est si agréable. Sans dire un mot, je la soulevais, déposant mon sac dans l’entrée et je me dirigeais vers sa chambre, suivant Monsieur West. Je me couchais avec elle et près d’une heure plus tard, la crise était passée. Elle dormait à poing fermé. Je me levais que quelques temps plus tard, sortant doucement de la chambre. Il était assit, contre le mur, fixant le vide. Je mordis ma lèvre et je me posais près de lui. « Venez… Je vais vous faire un thé et je vais rentrer après… Je reviendrai demain à la première heure pour m’occuper d’elle. Vous devez prendre du temps pour vous, Monsieur West. » Je posais une main protectrice sur son bras et le forçait à se lever, l’amenant vers la cuisine, où je préparais un bon thé, ainsi qu’un rapide coup d’œil au frigo, pour m’assurer qu’ils ne manqueraient de rien pour le lendemain. Je lui souhaitais bonne nuit et quitta. Si l’on m’avait prévenue que l’entrée de cet homme dans ma vie, la ferait basculer du tout au tout… Jamais je n’aurais accepté ce travail…

PSEUDO/PRÉNOM › May. ÂGE ET PAYS › 23 ans/ Québec. AVATAR › Katherine McNamara AVIS SUR LE FORUM › Si beau! . PETIT PLUS ›   .